Les débouchés

Le design un marché porteur

Le Design, marché résolument porteur

Une étude menée par l’ADC (Association Design et communication) estime la consommation de Design en France à 3,5 Mds d’euros annuel, soit une augmentation de 40% en 20 ans. Peu de secteurs peuvent revendiquer une telle progression au fil des années ! Avec 70 % des structures facturant à l’international, on peut même dire que « la french touch » a le vent en poupe.

La progression du Design est constatée dans tous les secteurs de l’économie, allant des grands groupes aux PME qui représentent d’ailleurs 79 % de la clientèle totale en terme de Design. L’activité Design, c’est évidemment le Design du produit que l’on consomme au quotidien : la forme d’un savon à celle de la robe ou de la lampe de créateur, le packaging qui le contient, l’identité visuelle de la marque que l’on y appose, le graphisme qui en fait un produit d’appel, l’aménagement d’espace d’un magasin – qu’il s’agisse de la tête de gondole d’une grande surface ou d’un concept store à l’affût des tendances – l’édition du magazine qui vous donne envie de l’acheter… Mais aussi désormais le site web sur lequel vous avez surfé pour le trouver, le Design du service qui vous livre à domicile, et enfin la réflexion pour concevoir et orchestrer l’ensemble, ce que nous appelons le « design management »

Le Design est partout, initié par quelques créateurs indépendants, mais surtout les agences et les entreprises toujours en recherche de designers capables de proposer au public une nouvelle expérience à travers un vêtement, un espace, une image ou un objet.

Le Design numérique

Quand le Design rencontre la programmation on parle d’« animation et d’images numériques », une fantastique fusion que quelques-uns auraient pu juger antinomique ! Pourtant quand certains utilisent peinture et crayons, d’autres conçoivent numériquement un film, une illustration, parfois même des œuvres d’art. On observe ainsi qu’une considération nouvelle est accordée à l’univers de la création numérique et de l’ensemble de ses métiers. L’explosion d’Internet, de la télévision numérique et de l’offre d’entertainement a participé à fournir un immense terrain de jeux pour les créateurs numériques.

Internet est devenu une zone de dialogue privilégiée entre l’entreprise et ses clients. Un espace dans lequel chaque marque repousse les frontières de la création pour proposer des expériences digitales ou vidéos dans lesquelles l’animation devient stratégique.

  • Le cinéma avait encore il y a quelques années l’apanage des prouesses technologiques que ce soit en terme de production ou de diffusion (le cinéma 3D par exemple). Une technologie qui arrive désormais dans chaque maison, obligeant le monde de la télévision à proposer à son tour des contenus en propre toujours plus ambitieux.
  • Les jeux vidéo, enfin, réduisent les frontières entre virtuel et réel. Les technologies utilisées pour animer les personnages n’ont plus de limites et demandent des compétences techniques et artistiques pointues permettant de réaliser des squelettes de personnages afin de les animer, de les habiller, de les texturer, puis de réaliser des éclairages dignes de chef opérateur de cinéma.
  • La 3D sait aussi se présenter de façon statique, que ce soit pour servir une campagne de publicité, être reconnue et exposée comme « Digital Piece of Art » ou exprimer l’innovation d’un produit en le présentant sous différents angles.

Pour cela l’élève LIM’ART va acquérir différentes expertises lui permettant de comprendre l’ensemble de la chaîne de production, de la conception à la réalisation. Pour devenir un acteur confiant et de confiance, l’élève va aussi bien performer sa puissance créative que ses capacités techniques.

Le Design en agence

En 15 ans, le marché du Design s’est globalement restructuré, les grandes structures rassurantes ou âgées de plus de 20 ans sont toujours là mais occupent maintenant un quart des effectifs. La plupart des structures comptent moins de 10 personnes et ont souvent moins de 10 ans, leur chiffre est en augmentation croissante et a presque doublé en quinze ans.

Dans une grande ou une micro-structure, un élève issu de LIM’ART aura la capacité de s’adapter, devra devenir un élément indispensable. Il est à noter que la plupart des agences développent trois activités différentes au moins parmi les suivantes : le Design produit et/ou service, l’aménagement d’espace, le graphisme, l’identité visuelle et corporate, le Design interactif/web, le packaging.

Le Design en entreprise

On observe un réel développement des activités de création au sein même des entreprises. Une tendance avérée sur l’ensemble des secteurs, dans la mesure où trois quarts des entreprises disposent d’un département intégré en charge d’une ou plusieurs activités de création.

Le client, qu’il fasse appel à une agence ou à son service interne, a vu sa perception du Design évoluer : il y voit désormais aussi un apport stratégique, une valeur ajoutée essentielle qui crée de la valeur pour l’entreprise. Le Design est ainsi reconnu comme de plus en plus important dans la stratégie et les budgets qui lui sont consacrés augmentent régulièrement.

Les métiers artistiques

Graphisme

  • Créateur de caractères / Typographe
  • Dessinateur de presse
  • Directeur artistique
  • Illustrateur 2D et 3D
  • Graphiste ou infographiste 2D et 3D
  • Dessinateur de bande dessinées
  • Graphiste web / webgraphiste
  • Webdesigner

Décoration, design et architecture

  • Designer packaging
  • Décorateur
  • Designer de l’environnement
  • Étalagiste
  • Designer produits
  • Accessoiriste
  • Modéliste
  • Maquettiste
  • Motion designer
  • Scénographe
  • Designer textile
  • Designer industriel
  • Designer
  • Styliste de mode
  • Architecte intérieur / designer d’espace

Jeux vidéo et multimédia

  • Story-boarder
  • Directeur de post-production
  • Chef de projet multimedia
  • Character designer
  • Animateur 2D et 3D
  • Directeur artistique
  • Illustrateur 2D et 3D
  • Graphiste ou infographiste 2D et 3D
  • Testeur
  • Game designer

Communication et marketing

  • Chef de produit textile
  • Chargé d’industrialisation
  • Directeur de post-production
  • Chef de projet multimedia
  • Directeur artistique
  • Chef de projet

Programmation et développement

  • Graphiste web / webgraphiste
  • Webdesigner

Support et assistance

  • Testeur

Management de projet

  • Chef de produit textile
  • Webdesigner

Les métiers d'internet

Graphisme

  • Directeur artistique
  • Graphiste web / webgraphiste
  • Webdesigner

Management de projet

  • Directeur de post-production
  • Chef de projet multimedia
  • Directeur artistique
  • Chef de projet
  • Chargé de production vidéo

Mise à disposition et maintenance en condition opérationnelle des infrastructures

  • Directeur artistique

Communication et marketing

  • Webdesigner

Jeux vidéo et multimédia

  • Directeur de post-production
  • Chef de projet multimédia
  • Directeur artistique
  • Chargé de production vidéo

Programmation et développement

  • Graphiste web
  • Webdesign

Témoignage

Jérémy Marechal, Chargé du développement chez KATALPA

Jeremy Marechal, Katalpa« L’idée de départ de la société KATALPA était de concevoir une gamme de produits se distinguant par leur modularité. Oure des créations originales et innovantes, le concept K-nap consiste en une démarche de travail responsable et soucieuse de son implication dans l’économie locale. C’est l’alliance entre tradition et innovation. K-nap souhaite concevoir et développer ses produits avec des artisans et industriels présents sur un territoire, le tout dans le but de mettre en avant les savoir-faire locaux : pour le k-nap03 designé par Jean-Jacques Landis c’est du Made in France et Made in Landes.
Aujourd’hui, le Made in France est largement promu par les pouvoirs publics et cela associé au fait que les designers français sont très bien vus a l’étranger, on peut dire que le contexte est particulièrement favorable au développement du Design en France. Je suis convaincu que c’est par le Design et l’innovation que l’on peut redynamiser une économie. Avec l’évolution des villes, des modes de vie etc. il n’y a qu’à travailler, c’est-à-dire répondre aux attentes des citoyens car le Design c’est avant tout de répondre à des besoins, des contraintes. Le secteur du design attend des étudiants et jeunes diplômes qu’ils soient réactifs, à l’écoute et surtout proche du terrain et de ses problématiques afin de pouvoir trouver, avec des partenaires (éditeurs, industriels etc.), les réponses qui vont nous accompagner tout au long des années à venir. Il faut observer puis valoriser ce qui nous entoure. »

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